Rien de tel qu’une pandémie pour commencer un blogue. Ça fait plusieurs mois que je vois l’onglet WordPress étiqueté sur mon navigateur qui m’appelle. Trop paresseux ou trop occupé pour entamer la rédaction, il aura fallu une mise en quarantaine de la société pour que je décide enfin de me lancer dans l’écriture d’un premier article. Ne sachant pas trop par où débuter, je vais commencer par me présenter puis vous introduire aux différents sujets qui seront abordés sur ce site.

Pourquoi l’histoire?

Il s’agit d’une question que l’on m’a souvent posée et, malgré l’obtention de mon baccalauréat, je demeure … sans réponses. Pourtant, j’aime ce que je fais, et mes temps libres sont occupés par cette passion qui remplit mon quotidien.

J’ai entamé des études universitaires en 2017 à l’université de Sherbrooke. À l’époque, rien ne me prédisposait aux études de deuxième cycle. Or, trois ans plus tard, je me retrouve inscrit à la maîtrise planifiant désormais la rédaction d’un mémoire sous la direction du professeur Patrick Dramé. À l’heure qu’il est, je n’ai pas encore de sujet de recherche clairement défini. Toutefois, je peux dire que je prévoie étudier le chemin de fer Congo-Océan ainsi que son impact sur le territoire et la vie quotidienne des communautés congolaises.

Je m’intéresse principalement à l’histoire du travail, des résistances, des idées, des minorités et depuis peu, aux humanités numériques. Bien que néophyte dans ce domaine, la passion qui anime Joshua Vachon et le professeur Tristan Landry est contagieuse. À la suite d’une initiation dans le cours HST-279 L’informatique appliquée à l’histoire, cette passion s’est prise de moi, et depuis, j’essaie, tant bien que mal, d’apprendre les « rudiments du métier ». C’est en partie pour cette raison que je me suis inscrit au programme de deuxième cycle : Recherche en informatique appliquée à l’histoire.

Dans ce carnet de recherche, je me pencherai donc sur les différents projets que je mène à gauche et à droite (Atlas des chemins de fer, carte du réseau routier de Paris, Atlas du renseignement asiatique…), mais aussi sur la progression du mémoire que j’entamerai à l’automne. Les lecteur. trices y trouveront aussi d’autres sections dans laquelle ils pourront lire des opinions, des comptes rendus et des « fun facts » historiques.

Pourquoi un carnet de recherche?

Comme un grand sage me l’a déjà dit, pour améliorer ses techniques, la clé est la pratique. C’est donc en partie pour cette raison que j’ai décidé de me lancer dans la rédaction de ces courts articles. Cherchant à peaufiner ma syntaxe et mon style, je crois que l’écriture quotidienne sera une gymnastique qui me fera du bien. De plus, même si personne ne lit les textes qui seront publiés sur ce blogue, l’exercice sera, je l’espère, enrichissant et me permettra de diffuser, à qui voudra bien les lire, mes recherches et mes états d’esprit. Ce sera aussi un lieu qui servira de journal de bord dans lequel je suivrai la progression de mes différents projets.

Bonne lecture

David