« Espace public et opinion public » L’histoire du temps présent à l’heure du numérique

En tant qu’historien, il nous arrive d’être confrontés à la sempiternelle question : quel est l’intérêt d’étudier le passé? Parfois, l’interlocuteur semble perdre de vue le lien qui nous unit à un passé qui ne veut pas passer ou un passé, en apparence trop lointain, dont l’incidence sur le monde contemporain semble caduc. La réponse simple et classique que de dire que la « démarche fondamentale de l’historien consiste à éclairer le présent par le passé, le passé par le présent[1] » est certes pertinente et véridique, mais les historiens semble tout de même se faire damer le pion par les sociologues et les politologues lorsqu’il vient le temps d’étudier notre société, celle qui nous est contemporaine et non celle d’un passé proche ou lointain. En tant qu’historien, il est donc tentant de se jeter dans la mêlé contemporaine et d’étudier les mœurs qui composent notre communauté, ou comme le pensait Bloch et Febvre, de ne pas abandonner le présent aux autres sciences[2]. Or, certains reprochent à l’histoire du temps présent l’absence d’un recul historique qui « agit comme un handicap insurmontable[3] ». Les défenseurs d’un tel recul, semblent perdre de vue ce qui fait de l’histoire une science, soit son recul méthodologique. Bien que la récence d’un évènement pousse l’historien du temps présent à travailler avec « une mémoire chaude[4] », n’est-il pas tout de même important, en tant qu’historien, que de se pencher sur ces sujets chauds et de contribuer à la réflexion. En tant qu’acteur du présent, qu’historien dans la cité, n’est-il pas de notre devoir que de prêter notre voix à nos concitoyens et de se pencher sur les maux de notre époque? Selon moi, et à la lumière de mes lectures sur l’histoire du temps présent, je crois que oui. Toutefois, ne perdons pas de vue qu’il ne s’agit pas d’un plaidoyer dont l’objectif est de rejeter l’étude des périodes « anciennes », jeter les médiévistes aux oubliettes et les contemporanéistes au Goulag, mais bien de rejoindre Emmanuel Droit et Franz Reichherzer en appelant les historiens à contribuer à une histoire-science sociale du présent.

Une historiographie légitime?

Malgré les débats qui ont ébranlé les milieux historiens, notamment en France, dans les années 1980[5], je ne crois pas qu’il faille à nouveau se questionner sur la légitimité de l’approche, mais bien d’identifier les avenues potentielles de cette méthodologie/historiographie. Bien que des critiques peuvent encore être lancées à son endroit, la qualifier « d’histoire bancale, boiteuse, incomplète, inachevée[6] », l’histoire du temps présent est maintenant bien ancrée dans les milieux académiques et médiatiques. Il s’agit d’une historiographie qui s’arrime aux demandes sociales alors que notre rapport au temps est modifié de manière à ce que « l’expérience du passé et la croyance en un futur meilleur s’effacent au profit d’une célébration du présent éphémère[7] ». C’est donc une historiographie qui serait bien ancrée auprès de demandes de notre société, mais aussi à un moment, un espace-temps, spécifique, composé de caractéristiques singulières[8]. L’histoire du temps présent serait donc une histoire comme les autres, qui s’intéressent à une période donnée et qui utilisent les témoignages, les sources, laissées par ceux qui vécurent ce passé.

Toutefois, comme le suggèrent Emmanuel Droit et Franz Reichherzer, l’histoire du temps présent semble flotter sur le même fleuve [alors] que ses champs de recherche restent globalement les mêmes[9] ». Comme ils le proposent, il serait donc temps de passer outre la question de la légitimité ou de la non-légitimité de cette historiographie, de soustraire l’histoire du temps présent de son particularisme et de l’intégrer à « l’histoire tout court ». Je proposerai donc, dans les dernières sections de cet essai, des pistes de réflexion en vue de réaliser une histoire du temps présent qui met à profit, d’une part, le regard particulier de la méthodologie historique et d’autre part, la collaboration avec les autres sciences sociales[10].

Blâmer ou comprendre?

L’enjeu de la réponse à une demande sociale est central lorsque l’on s’intéresse au temps présent. Qu’il s’agisse d’une demande sociale constituée par les citoyens, leurs craintes, leurs souvenirs, leurs peines et leurs joies ou de répondre à une « demande sociale » que la société n’a pas demandée, c’est-à-dire une prise de conscience, une réflexion faite par un historien qui tente d’énoncer des « considérations sur la démocratie et ses fins[11] » par exemple, l’historien du temps présent confronte sa lecture du passé proche à la mémoire et au jugement de ceux qui se « rappel » de ce passé. Il se retrouve ainsi sous surveillance des acteurs et des témoins[12]. Il doit donc se méfier, ou comme le rappel Henry Rousso, il ne doit pas prendre le rôle « d’historien thaumaturge capable de soigner une crise d’identité ou de légitimité, individuelle, sociale ou nationale[13] ». Ou comme le souligne Christian Delacroix, l’historien doit se méfier du danger de perdre sa liberté, ou du moins, il doit réfléchir au comment, il pourra affirmer son indépendance vis-à-vis d’une demande sociale[14]. Or, comme le suggère Patrick Garcia, l’historien qui se jette dans la mêlée serait totalement en mesure de répondre à une demande sociale sans succomber aux croyances populaires du fait qu’il suit des modalités propres à la méthodologie de l’histoire.

En tant qu’historien du temps présent, il faut donc chercher à analyser le passé récent sans pour autant chercher à criminaliser ou moraliser cedit passé[15]. Nous devons donc tenter de lire le passé afin de chercher à comprendre le monde dans lequel nous évoluons. C’est entre autres ce que je proposerai dans la dernière section de cet essai critique. L’historien du temps présent est en mesure de contribuer à sa communauté en interprétant son passé récent et en tentant de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Il ne s’agit pas de prendre le rôle d’un acteur qui doit chercher à réparer le passé, mais bien à le rendre intelligible pour ses contemporains afin de contribuer à la compréhension du monde dans lequel nous vivons.

Étudier le présent, mais quel présent? Ou où commence le temps présent?

Les auteurs classiques de l’histoire du temps présent ont tenté de mettre en lumière le passé douloureux et récent de la Seconde Guerre mondiale[16]. Il s’agissait de comprendre le passé traumatique des premières années de l’âge des extrêmes, mais aussi de rendre justice aux victimes oubliées des dictatures[17]. Par conséquent, le temps présent semble débuter avec 1945, ou du moins, avec les quelques années qui précèdent le déclenchement de la guerre. Or, en 2021, ne devons-nous pas repenser ce point de rupture et revoir ou débuterait cedit temps présent? Des historiens réunis à l’IHTP ont tenté de donner une réponse à cette question en dressant un cadre temporel du temps présent. Selon eux, le temps présent est marqué par deux balises mobiles, – 1 – la durée d’une vie humaine et la présence de mémoire vivante et – 2 – la frontière souvent délicate de l’actualité. Dans la même veine, Emmanuel Droit et Franz Reichherzer se positionne aussi sur la question de la périodisation du temps présent en soutenant qu’il faut sortir de la quête de la dernière catastrophe en date[18]. Au contraire, Hans Rothfels et Hermann Heimpel soutiennent que le temps présent débute justement avec la dernière catastrophe en date[19]. Face à cette grande diversité de conception temporelle, je soutiendrais qu’il faut, plutôt que de chercher un cadre temporel basé sur des crises et un passé douloureux, ou un cadre temporel méthodologiquement défini par l’accès aux sources, lire l’avènement d’internet et sa démocratisation comme le début d’un nouveau paradigme social. Phénomène lent et progressif, qui semble s’être accéléré et mondialisé dans les dernières années, la démocratisation du web a favorisé l’apparition d’un nouvel espace public dont les répercussions se font sentir, plus que jamais, aujourd’hui. Sans se retrouver à étudier l’actualité et l’extra contemporain, l’historien du temps présent qui se penche sur ce nouveau paradigme est en mesure de contribuer à la compréhension de notre société, mais aussi de rendre intelligible un passé récent, dont les conséquences pèsent lourd dans nos débats de société.

Réflexion sur le temps présent et internet

Afin de conclure cet essai critique, je souhaite proposer des pistes de réflexion pour un historien du temps présent qui souhaite étudier notre société à la lumière du nouveau découpage temporel proposé dans la section précédente.

1. Mobilisation du passé

La mobilisation du passé pour servir le présent ne date pas d’hier. Or, avec la démocratisation du web et le développement des réseaux sociaux, la pertinence de l’historien académique semble s’amenuiser aux yeux de certains de nos contemporains. Le web offre une plateforme de prédilection pour les pseudos historiens et il héberge des références obscures facilement accessibles pour quiconque souhaitant faire des recherches simples et rapides. Bien que certaines références qu’on y retrouve demeurent de qualité et que la démocratisation des savoirs soit un phénomène bénéfique, les références faciles d’accès ont la fâcheuse habitude d’abandonner les confins, les dégradés et les nuances. Par conséquent, la création d’un discours sur le passé devient accessible à tous. D’un extrême de l’échiquier politique à un autre, il semblerait que l’usage du passé devient monnaie courante dans un processus de victimisation, de réhabilitation ou d’atténuation du passé. Il ne s’agit pas de parler d’un phénomène nouveau, mais plutôt de le percevoir comme étant exacerbé par l’arrivée des nouveaux outils rendue accessible par la démocratisation du web.

Récemment, avec la sortie du film Les Roses de Félix Rose, la députée solidaire Catherine Dorion prend une photo point levée devant l’affiche du film. En guise de réponse, la députée libérale Marie Montpetit, parlant d’un évènement important de notre histoire, reproche, sur le réseau social Facebook, à Catherine Dorion, de « brandir le point [sic] en l’honneur de terroristes et d’assassins ». Mis à part une conception arrêtée et sans nuance du passé récent de l’histoire du Québec, nous ne retrouvons là aucune extravagance qui ressorte de la bassesse partisane que l’on entend quotidiennement à l’Assemblée nationale. Or, dans l’objectif de me recentrer sur ma proposition, je me permets d’explorer les commentaires, teintés par une interprétation partisane du passé, que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. On parle « d’encouragement du fascisme », de filiation à Fidel Castro et de « sanctification d’un homme qui fait tuer des gens ». Sans pour autant chercher à critiquer ces individus, il est pertinent de chercher à comprendre si, oui ou non, la démocratisation du web et des réseaux sociaux à contribuer à construire ces idées préconçues et dénuées de contexte historique, ou du moins, si elle confère une plateforme sur laquelle il est possible de lancer des idées en l’air, à la va-vite, sans se questionner sur la profondeur réelle d’un évènement, de ses causes et de son importance. Le web et les plateformes de réseautage social semblent donc contribuer à offrir une plateforme, un espace public, simple d’accès et sur lequel n’importe qui peut tenir un discours fallacieux sur le passé.

Avec internet, l’accès à l’information s’est vu simplifiée, et qui conque avec un minimum de prestige ou de prestance est en mesure de partager des interprétations fallacieuses de l’histoire, parfois vidée de leur contexte, mais surtout d’user de concept sans peser leur réelle valeur. Cet éloignement du discours scientifique sur le passé me fait craindre une accentuation d’un discours mettant de l’avant un passé unique et une vérité historique. Rendre immuables le fait historique, la date et l’évènement. Je n’ai pas la prétention de supposer que l’utilisation du passé est un phénomène récent, toutefois, je me permets tout de même de lancer l’hypothèse selon laquelle la démocratisation d’internet et des réseaux sociaux ont contribué à développer des plateformes sur lesquels les discours simplifiés sur le passé ont le potentiel de proliférer à grande vitesse. Ces passés qui ne veulent pas passer deviennent des chevaux de bataille et des points d’ancrage qui retiennent notre société dans sa quête d’inclusivité et de compréhension de l’Autre.

J’en conviens, nous sommes ici dans une situation issue de l’actualité, et nous pouvons légitimement nous demander quel est le lien avec l’histoire du temps présent. Selon moi, l’historien du temps présent qui s’intéresse à la démocratisation d’internet et à la création de ce nouvel espace public peut se questionner sur l’incidence d’internet dans la mobilisation du passé, mais surtout sur l’incidence de ces mobilisations dans les débats politiques. Il ne s’agit pas d’un appel à former des chiens de garde du passé, mais bien à l’ouverture d’un champ d’études dont l’objectif est de comprendre l’influence récente d’internet dans la construction de notre espace public et dans la construction d’un discours sur le passé.

2. La polarisation des débats

Alors que les presses de l’Université de Montréal publient un collectif dirigé par Sami Aoun Sylvana Al Baba Douaihy et David Morin Le nouvel âge des extrêmes?, il est juste, en tant qu’historien, de vouloir se jeter dans la mêlé : vouloir comprendre d’où provient l’érosion relative des solidarités citoyennes et les polarisations sociales engendrées par les extrémismes[20]. Il pourrait même être de notre devoir que de nous pencher sur les origines de cette polarisation extrême, qui seraient concomitantes, à la lumière de mon hypothèse précédente, à la démocratisation du web et des réseaux sociaux. Ce nouvel espace public me semble propice à générer des débats, ce qui est bien dans l’optique où nous souhaitons préserver notre démocratie, mais qui sont, à mon sens, parfois trop binaire. Il ne s’agit pas ici de parler de la prolifération des commentaires haineux (qui mériterait aussi le regard d’un historien soit dit en passant), mais bien de la polarisation sur des questions d’identité, de justice sociale et d’équité.

Nous pouvons bien nous targuer d’être dans un monde moins bipolaire qu’aux États-Unis, qui sont, en surface, déchirés entre républicains et démocrates (ce qui rejette, à mon avis, la complexité des rapports sociaux). Or, il n’en demeure pas moins que des similitudes se font sentir lorsque l’on porte une légère attention aux débats qui secouent l’espace public. Qu’il s’agisse de questions entourant le concept de racisme systémique, l’existence de féminicides, le droit de dénoncer sur les réseaux sociaux, l’immigration ou la laïcité de l’État, les débats semblent sombrer [trop] rapidement dans une discussion de sourd dont les débouchés sont bipolaires. La nuance laisse sa place à des positions arbitraires et le débat se canalise entre deux groupes (woke et statu quo; jeunes et « boomers »; raciste et antiraciste; pour et contre). Encore une fois, il ne s’agit pas de dire que le phénomène est nouveau. Les prises de paroles au sujet de la politique existent depuis longtemps et la formation de groupe identitaire opposé n’est pas une création issue du web. Toutefois, internet et les réseaux sociaux offrent des plateformes supplémentaires sur lesquels nous pouvons exprimer nos opinions. Encore pire, il s’agit de chambres d’échos dans lesquels nous partageons des opinions avec des gens qui pensent comme nous. Ces chambres d’écho semblent même contribuer au renforcement des camps opposés. Ces postures arbitraires créeraient une sorte de complaisance partisane qui rejette la nuance, mais surtout l’écoute de l’Autre. Est-ce qu’un citoyen qui s’interroge sur la notion de racisme systémique devient irrémédiablement un raciste ou un suprémaciste? Je n’ai pas la réponse à cette question. Toutefois, en tant qu’historiens, nous pouvons nous pencher sur le passé récent en espérant être en mesure de contribuer à la compréhension du présent. En nous interrogeant sur le parcours sinueux de l’émergence de ce nouvel espace public qu’est internet, je crois que nous serions en mesure de comprendre davantage comment s’est construit le terrain où se joue actuellement le débat public, mais aussi d’où vient cette polarisation extrême dont je soutiens l’existence.

3. Sur une note positive

L’espace public ou la « sphère publique bourgeoise » est « un espace de discussion et d’échange soustrait à l’emprise de l’État […] et critique à l’égard des actes ou fondements de celui-ci [et qui] se différencie de la cour, cette dernière qui appartient au domaine du pouvoir public, et du peuple, lui qui n’a point accès au débat critique[21] ».

Cette citation provient d’un chapitre du livre Les origines culturelles de la Révolution française, dont la lecture m’a grandement intéressé à l’époque où j’ai eu à le lire dans le cadre du cours histoire de l’Europe moderne. Selon l’auteur, c’est la création de l’espace public, en marge des devoirs dus au prince, qui permit, d’une certaine manière, l’émergence d’un contexte favorable à « l’ère des Révolution ». L’espace public a ainsi contribué à l’émergence d’un nouveau discours critique qui favorise l’établissement d’une égalité entre les individus : l’individu privé ne pouvait plus brider le discours public par une demande de respect à l’égard de l’autorité religieuse ou politique.

À la lumière de cette trop brève introduction, je me permets un saut dans le temps afin de poursuivre ma réflexion sur l’espace public produit par la démocratisation du web. Ce nouveau lieu d’échange et de production de savoir a le potentiel de contribuer grandement au développement de la justice sociale et de la compréhension de l’Autre. Nous partageons désormais un « journal mondial » qui nous permet de jeter un coup d’œil rapide sur la quotidienneté d’individus ou d’échanger longuement avec ces derniers, et ce, même si ces personnes sont situées à des milliers de kilomètres de nous. Le droit d’expression n’est plus limité à des journaux ou des revues, les observateurs critiques, parfois de simples citoyens, peuvent proliférer, remettre en question, réfléchir et suggérer des idées à d’autres citoyens qui pourront, à leur tour, écouter, répondre et parfois critiquer. Bien que l’information partagée sur internet, comme nous l’avons exposé plus haut, peut parfois être erronée, ces échanges et la ferveur des discussions ne peuvent qu’irrémédiablement contribuer l’émergence de débats qui ne peuvent qu’être sains pour une société qui se veut démocratique. Quand on voit des mobilisations transnationales (le mouvement black lives mater qui transcende le 49e parallèle) ou une internationalisation de revendications (me too par exemple), et dont la propagation se voit accélérée grâce aux plateformes rendues disponibles sur internet, il est tout aussi important de se réjouir et de tenter de comprendre les impacts positifs de la démocratisation du web que de dénoncer les vices d’une polarisation extrême des débats sociaux.

Dans cet essai, nous aurons donc abordé l’historiographie du temps présent afin de nous positionner parmi des chercheurs bien enracinés dans ce champ de recherche. À la lumière de ce positionnement, j’aurai ensuite proposé une réflexion à la lumière de cette historiographie et une piste de réflexion pour les chercheurs contemporains. De cette section, sont ressorties deux propositions, qui au final, n’en font qu’une. En m’interrogeant sur la démocratisation du web, j’aurai donc proposé une critique un peu terne de l’apport d’internet pour notre société et une réflexion plus positive dans laquelle je rappelle le bien-fondé d’un espace public vivant. Bien qu’il soit encore tôt pour se pencher sur la question, je crois qu’il est bel et bien l’heure, pour les historiens intéressés, de commencer à s’interroger sur un temps présent à l’heure du numérique et sur le rôle d’internet dans la construction de notre société.


[1] Michel Wieviorka, « Écrire l’histoire du temps présent. En hommage à François Bédarida », Annales, vol. 53, n° 2, 1998, p. 440.

[2] Cité dans Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », Tempo e Argumento, vol. 10, n° 23, 2018, p. 7.

[3] Patrick Garcia, « L’histoire du temps présent : une histoire comme les autres ? », Mélanges de la Casa de Velázquez, vol. 48, n° 2, 2018.

[4] Michel Wieviorka, « Écrire l’histoire du temps présent. En hommage à François Bédarida », art. cit., p. 439.

[5] Henry Rousso cité dans Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », art. cit., p. 13‑14.

[6] Michel Wieviorka, « Écrire l’histoire du temps présent. En hommage à François Bédarida », art. cit., p. 440.

[7] Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », art. cit., p. 33.

[8] Patrick Garcia, « L’histoire du temps présent : une histoire comme les autres ? », art. cit.

[9] Emmanuel Droit et Franz Reichherzer, « La fin de l’histoire du temps présent telle que nous l’avons connue. Plaidoyer franco-allemand pour l’abandon d’une singularité historiographique », Presse de Sciences Po, vol. 2, n° 118, 2013, p. 123.

[10] Ibid., p. 140.

[11] David Robichaud, Patrick Turmel et Atelier 10 (Organization), Prendre part: considérations sur la démocratie et ses fins, 2020.

[12] Cité dans Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », art. cit., p. 16.

[13] Patrick Garcia, « L’histoire du temps présent : une histoire comme les autres ? », art. cit.

[14] Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », art. cit., p. 30.

[15] Ibid., p. 20.

[16] Ibid., p. 10.

[17] Ibid., p. 12.

[18] Emmanuel Droit et Franz Reichherzer, « La fin de l’histoire du temps présent telle que nous l’avons connue. Plaidoyer franco-allemand pour l’abandon d’une singularité historiographique », art. cit.

[19] Cité dans Christian Delacroix, « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? », art. cit., p. 15.

[20] David Morin, Sami Aoun et Sylvana Al Baba Douaihy, Le nouvel âge des extrêmes?: les démocraties libérales, la radicalisation et l’extrémisme violent, 2021.

[21] Roger Chartier, Les origines culturelles de la Révolution française: postface inédite de l’auteur, Paris, Éd. du Seuil, 2000, p. 32.

Bibliographie

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DELACROIX, Christian. « L’histoire du temps présent, une histoire (vraiment) comme les autres ? » Tempo e Argumento, vol. 10, n° 23, 2018, p. 5‑38.

DROIT, Emmanuel et Franz REICHHERZER. « La fin de l’histoire du temps présent telle que nous l’avons connue. Plaidoyer franco-allemand pour l’abandon d’une singularité historiographique ». Presse de Sciences Po, vol. 2, n° 118, 2013, p. 121‑145.

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MORIN, David, Sami AOUN et Sylvana AL BABA DOUAIHY. Le nouvel âge des extrêmes?: les démocraties libérales, la radicalisation et l’extrémisme violent. , 2021.

ROBICHAUD, David, Patrick TURMEL et ATELIER 10 (ORGANIZATION). Prendre part: considérations sur la démocratie et ses fins. , 2020.

WIEVIORKA, Michel. « Écrire l’histoire du temps présent. En hommage à François Bédarida ». Annales, vol. 53, n° 2, 1998, p. 439‑440.

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